Plus tard dans la nuit...

Nombre de messages : 235 Date d'inscription : 08/01/2007

Par cette nuit sans vent, alors que les toiles des tentes de Tombstone étaient au summum de leur dynamisme imposés par la libido de ces occupants, une ombre se déplaçait de coin sombre à cachette puante. Il trainait avec lui un sac en papier, récupérer plus tôt des vestiges branlants de "la cantine chez Gaston". Diriger par son ouïe, il trouve finalement la tente qu'il recherchait, la seule dont les couinements porcins et les beûlement de l'occupante numéro 2 (mais pas le même numéro 2 que dans le sac) étaient totalement assourdi par les Barking de la première. L'étranger en camouflage alluma le sac et puis, sans aucune subtilité, tenta d'imiter à l'abri d'un shelter disposé non loin de là le son de la sirène d'urgence de Tombstone.

Difficile de se rendre compte qu'un imbécile met le feu à sa tente lorsqu'on est en train de faire l'amour, diffusant aux alentours de mélodieux gémissements de jouissance que les pervers du coin ne manquent pas de venir écouter avec une main dans le pantalon.

Et voilà que l'imbécile en question essaie d'imiter (mal) la sirène d'alarme de la ville, jusqu'à exaspérer la belle qui détourne la tête des cuisses de son amante pour appercevoir le feu en train de prendre.

Oh my gode!

Ni une, ni deux, la belle a pour premier reflexe de choper les rations d'eau qu'elle garde dans sa tente en cas de besoin, pour les jetter sur le feu : c'est un cas de besoin. Le feu n'a pas trop pris, heureusement, la source n'était pas trop importante : juste un bout de papier enveloppant des choses malodorantes mais non combustibles. C'est signé, quel plaisantin, ce connard d'Aro...

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