Pauvre enfant...

A l'aube la vieille bavaroise était sorti regarder la topographie du terrain pour le depart qui s'approchait, quand elle aperçut un minuscule campement abritant un jeune homme recroquevillé près de quelques braises, frigorifié par la nuit du desert. La vieille qui n'avait pas vu le loup depuis des lustres eut une montée de sang. Elle sentait de loin l'odeur musquée de ce jeune corps abandonné et sale qui l'appellait.

Tandis que ses compagnons regardaient médusés, elle s'approcha et commenca à osculter le corps engourdi du gamin. Il était plutôt bien entretenu, ce qui excita la vieille mégère.

Alors que The Kid s'eveillait au contact des doigts de la vieille, il se prit un coup de manche d'arc sur l'occiput et ne reprit ses esprits qu'une fois emmené dans la ville de Tombstone.


Ce furent une fois de plus au contact des doigts de la Marshall marâtre qu'il s'eveilla, mais cette fois elle n'était plus en train de tâter pour juger de la marchandise. Cette fois-ci c'était une petite olive entre les miches qui le fit sursauter, et il tomba nez-à-nez avec le large visage de la Gert'. Ses yeux le fixaient d'un air malsain tandis qu'elle rajoutait un doigt après l'autre.

Le pauvre The Kid, qui sentait encore bon le lait maternel, essaya de se liberer mais la vieille Kassbrick avait tout prévu. Il était acroché par des liens plantés dans le sol tandis que son ventre reposait sur un tonneau de gnôle vide.
The Kid se résigna assez vite dans un grimace et se mit à pousser des gémissements de désespoir et de douleur.
La position était idéale pour toutes sorte de pénétration anales, mais pas vraiment pour l'utilisation normale du sexe du jeune homme, qui paraissait pourtant de bonne taille.

Cela ne tombait pas bien mais il n'y avait plus une goutte de quoi que ce soit qui pût servir de lubrifiant dans toute la ville et la vieille n'était pas vraiment dans sa période femme-fontaine... (ce qui avait au moins l'avantage de diminuer les démangeaisons que lui provoquaient ses mycoses) Elle se défoulait donc en dilatant l'anus de sa victime à défaut du sien. Après le poing, elle saisit un morceau de planche et reprit ses va-et-vient, ce qui déchira l'anus du jeune qui avait plutôt bien resisté jusque là. Les lamentations se transformèrent vite en hurlements implorants, tandis que les échardes pénétraient plus profondément dans la chair sanguinolente à chaque mouvement. On ne put finalement plus distinguer qu'une bouillie de chair déchirées qui pendaient lamentablement, dégoulinantes de sang.

La bavaroise lâcha enfin l'objet et essuya d'un revers de manche la bave qui avait coulé le long de sa joue.


“Ach z'est fini pour auchourd'hui ya, mais che refiendrais fous chercher très très pientôt!!! Guhuhu...”

Le corps décharné du Kid était resté arqué sur son tonneau quelques jours, dégoulinant de sang par son cul déchiré, tandis que non loin passaient des habitants insouciants, qui n'entendaient pas sa complainte incessante.

Quand la Gert' le détacha, il glissa lamentablement sur le sol. Elle lui versa un peu d'eau sur les lèvres, histoire qu'il ne lui claque pas entre les doigts, et lui assenna un grand coup dans l'entre-jambe avec un sourire ému.

Au cours de sa vie elle n'avait jamais ressenti un tel pouvoir; The Kid était sa chose, il lui appartenait, sa bite ses couilles et sa vie. Elle avait toujours été comme derriére la vitre de cette énorme vitrine de pouvoir, à contempler les autres, son beau-père, son mari, son jeune fils, user sans vergogne de ce pouvoir sur les autres.
Elle n'avait même oser en rêver, c'était pour elle un fantasme refoulé au plus profond. Posséder quelqu'un.

Elle songeait à tout cela en trainant le pauvre garçon sur le sable vers un renfoncement dans le tertre qui bordait le terrain ayant servi d'arène d'entrainement. Elle l'allongea sur le sable frais et après l'avoir frugalement nourri, elle l'attacha au sol, les bras en croix et les jambes écartées.

Les yeux du jeune homme étaient vides, et ne furent traversés par un éclair de vie que lorsque Gertrude lui saisit le membre et commença à essayer de le faire durcir... Ce fut en vain. Elle ne savait pas bien s'y prendre et l'épuisement, la deshydratation, la malnutrition empêchait le sang d'affluer vers le zob encrassé.

Nabichte, ze n'est pas possiple!!

Elle rentra dans une rage folle et se mit à claquer le membre peu libidineux qui peu à peu retrouva un peu de couleur et se mit à bander. Mi-mou certes, mais à bander tout de même.

Aussitôt la vieille enfourcha The Kid et se mit à secouer son arrière-train élephantesque sur l'entre-jambe du malodorant, en lui rendant bien cependant car l'écartement de ses jambes avait provoqué un reflux d'odeurs qu'on eût dit enfermées là depuis des temps immemoriaux, ce qui replongea le maheureux jeune homme dans un état de semi-conscience.

Elle continua à se trémousser sauvagement sur sa proie quelques minutes et bascula sur le coté non pas satisfaite mais essouflée.

Pendant qu'elle reprenait son souflle, elle se redressa pour constater le coma partiel de son partenaire, eût une petite pensée pour le révérend en voyant la corde attachée au cou du jeune homme, et ses yeux s'arrétèrent sur ses propres jambes, pleines de varices et de cullulite particulièrement disgracieuse.

Tandis qu'elle s'oscultait la cuisse elle remarqua un tache. Elle se pencha sur sa propre entre-jambe et eut une apparition. Ce qu'elle voyait n'était en réalité qu'une plaque de psoriasis mais elle y vit un magnifique couché de soleil.
Ce fut une révélation.

“Mais c'est pien sûr!!!!!”

Et elle partit en courant vers la centre-ville sans prendre la peine de se rhabiller...

Putain Gertrude,
T'as des délires de mec, vérifie qu'y a rien qui pende entre tes cuisses !

Et arrête de raconter tes conchonneries, ça me fait bander et j'ai perdu l'habitude.

Et puis le Kid il faudrait que tu me le confie que je lui apprenne les rudiments de la Marine à voile.
Par exemple comment faire des noeuds.
Ou les défaire.
Enfin comment s'en occuper.

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